(BG) Finehza Litzera

Finehza Litzera naquît durant une journée particulièrement torride et fut la deuxième née de Xektaz Litzera et de Viah Katize. Son enfance était plutôt calme, elle aidait sa mère avec ses tâches et faisait bonne figure devant son père et son grand frère. Ce n'était pas dans son caractère de les envier, elle était soumise et docile comme toutes les bonnes femmes de son village. Lorsqu'elle atteignit ses neuf ans, elle fut témoin de quelques chose d'assez inabituel. Une des jeunes filles du village avait disparu quelques jours dans le désert et était revenue saine et sauve. Celle-ci fut frappé par la façon dont une simple femme avait pu survivre dans le desert seule si longtemps. Surtout que la fillette avait seulement un an de moins qu'elle.

Elle décida d'aller rencontrer cette jeune fille en cachette, il ne fallait surtout pas qu'elle soit découverte loin de ses tâches, loin de son foyer. Elle se faufila dans la chambre de la jeune fille et fit sa connaissance. Depuis ce jour, Finehza Litzera et Aliazadha Midawhi furent inséparables. Leur amitié fut plutôt secrète, puisque Aliazadha ne pouvait sortir de sa chambre. Alors le soir, alors que tout le monde dormait, elle visitait Alia, elles parlèrent durant de long moment où s'amusait, puis Finehza revenait chez elle ni vue ni connue. Elle semblait simplement cernée le lendemain, mais ne laissait rien paraître de sa fatigue lors de l'accomplissement de ses tâches ou dans sa conduite.

Le temps passa et Finezha devînt une femme exquise: belle, docile et particulièrement attentive aux soins des autres. Elle était de taille moyenne, les cheveux long noirs, ses yeux d'un noir profond. On disait qu'elle ferait une bonne épouse et elle en était ravie. Au fil des ans, elle développa un talent pour la couture, jamais elle ne montrait de signe qu'elle pourrait bien se "rebeller". Maintenant qu'elle avait retrouvée son amie, elle avait bien l'intention de lui apprendre tout ce qu'il fallait... les derniers éléments pour devenir une femme vraiment parfaite.

La jeune fille était devenue femme, l'innocence c'était transformé en sagesse. Malgré tout son dévouement, sous tous ces charmes et ses manières, la femme devenue doyenne se sentait de plus en plus seule. Voyant les années défiler, elle se demandait sans cesse pourquoi elle qui avait été même nommée par le cheikh pour être la perle des perles, n'avait pu trouver mari. Le poids de cette pensée la pesait chaque jours, chaque fois qu'il y avait un espoir de changer les choses, tout changeait. On disait que c'était la volonté du Roi Soleil, qu'on lui avait destiné autre chose... Mais pourquoi ce préparer toute sa vie pour quelque chose qui ne lui arriverait peut-être pas. Que faisait-elle de mal? Certes depuis sa venue et surtout son retour à Najar'him, elle avait peu de temps pour penser à ses problèmes, mais elle calmait les troubles et les peurs des autres. Souvent silencieuse, elle restait cloîtrée sur elle-même, s'affairant à ses tâches. La seule chose qui restait toujours avec elle, était son fidèle vieux tambourin accroché à sa ceinture. Souvent on pouvait l'entendre jouer dans un camp du camp, le regard rempli de souvenirs... Kazahim son promit disparu, Aliazadah et Laezhya, ses meilleures amies, l'empoisonnement du puit par les mortanyss, son départ et son retour à Najar'him, tout ce bousculait dans sa tête à chaque fois qu'elle jouait de son instrument fétiche.

Depuis des années, la Doyenne s'occupait des femmes selon les principes traditionnels kheijans, elle rendait les femmes dignes d'être mariées, cependant elle vieillissait également restant elle, toujours seule. Sentant sa fin arrivée, elle pris une caravane pour Najar'him, loin du campement, elle ne pourrait les inquiéter de son état de santé qui se dégradait. Elle s'imprégnait lors de son voyage de chaque sensation provenant du Khandrass, depuis trop longtemps elle en était éloigné. Arrivée à destination, elle retira ses getas pour poser les pieds contre le sable chaud et elle marcha pour une dernière fois dans la ville. Finehza rentra alors au harem et attendit que les femmes en ressorte avant de s'allonger contre le lit. Là, elle pensa à sa vie, ses amours... jamais elle n'aura goutter les lèvres d'un homme. Elle pria pour Adiya, puis... elle ferma les yeux pour une dernière fois dans sa vie. Le lendemain, le mot courrait au travers la Sainte, la doyenne était morte dans son sommeil...