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 De Najar'Him au campement.

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Fathia,Kheijan
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Fathia,Kheijan


Nombre de messages : 65
Date d'inscription : 25/10/2009

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MessageSujet: De Najar'Him au campement.   De Najar'Him au campement. I_icon_minitimeLun 26 Oct - 3:48

Fathia avait été éduquée par une mère soucieuse de l'honneur et des lois de leur peuple.Fathia apprenait vite, enfant calme et docile,fille unique d'un marchand mort trop tôt sur les routes, et surement pas assez riche pour n'avoir eu que Zelfia comme épouse.
La jeune Kheijanne était douée pour les massages, et la danse.

Le soleil chauffait le sable prés de l'oasis, la jeune femme s'affairait, la silhouette voilée avançait portant des cruches, le pas alerte elle se dirigeait vers l'oasis pour remplir ses jarres.Puis d'un pas agile rentrer dans Najar'Him. C'était pour elle le moment de rejoindre le Harem, sa mère lui avait appris tout ce qu'elle devait savoir pour honorer les siens.

Elle entra dans la cité qui semblait presque déserte.Parcourant les rues ensablées, le visage voilé le regard fuyant celui des hommes, elle se dirigea vers un Pacha,d'une voix douce et respectueuse après l'avoir salué elle lui demanda ou se trouvait la caravane.
Comme elle ne devait pas sortir seule le pacha en lui montrant le chemin la fit conduire par un homme pour veiller sur elle.
A peine la caravane arrêtée elle descendit, surprise par le changement de température.
Elle se présentait rapidement à la Doyenne qui l'accueillit comme il se doit.
Elle débuta son apprentissage à la couture et aux travaux dans le camps, servant le thé, préparant le repas de quelques hommes.
Fathia semblait ravie de commencer sa vie de femme au sein de son peuple.
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Fathia,Kheijan
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Fathia,Kheijan


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MessageSujet: Re: De Najar'Him au campement.   De Najar'Him au campement. I_icon_minitimeDim 8 Nov - 13:26

Souvenir d'un anniversaire particulier.

Il était tôt mais la petite fille était toute excitée, elle tournait et retournait dans son lit, elle avait hâte d'ouvrir son cadeau,de manger les douceurs que sa mère avait préparées. Le soleil n'était pas encore levé, Fathia regardait le plafond de la tente,elle y voyait une myriade d'étoiles qui scintillaient , elle les voyait se déplacer prendre des formes, tantôt une licorne , tantôt un cheval ailé, pour finir par y voir une robe digne d'une princesse.
une robe au couleur de braise,qui semblait s'enflammer dans une danse effrénée.Le temps semblait s'être figé pour cette petite impatiente, qui trépignait dans sa couche.
Une douce odeur de thé vint lui chatouiller enfin les narines,un grand sourire éclairait alors son visage.Elle se leva d'un bond, revêtant rapidement ses vêtements propres. après avoir fait une toilette qui ressemblait a un rituel.
Elle sortit de la tente pour courir vers le foyer ou sa mère l'attendait , les bras ouverts pour l'embrasser.
L'odeur de sa mère était pour elle un plaisir, Zelfia sentait bon le parfum discret ,un mélange de jasmin et de rose , ses cheveux soyeux, la douceur de sa peau, Fathia aimait ses moments ou Zelfia la prenait contre elle, ses moments intimes d'un amour d'une mère.
Fathia prit sa place devant le foyer, elle se régalait des gâteaux au miels et aux amandes, buvant quelques gorgées de thé.

-Joyeux anniversaire ma perle dit elle d'une voix tendre portant dans ses mains deux paquets de tailles différentes.
Zelfia les posa prés de l'enfant qui fêtait ses 8 ans.
Fathia ouvrit le plus gros, elle y découvrit une robe faite de voiles pour danser.Ses petits yeux brillaient d'émerveillement et de joie.Puis elle ouvrit le second, Un parchemin enluminuré ou un très beau dessin était suivi d'une histoire.


Citation :

Il était une fois un sultan qui n’avait que des filles aussi belles les unes que les autres. Outre la beauté, elles avaient des qualités de cœurs exemplaires. Mais le sultan n’était pas heureux. Un garçon manquait à son bonheur ; un fils ! Un fils qui lui succéderait, un fils qui perpétuerait la lignée. Le sultan et sa femme, qui avaient peur de mourir sans laisser d’enfant mâle, priaient jours et nuits, faisaient des aumônes, consultaient les plus illustres médecins, visitaient tous les Vizirs du pays, mais en vain. Après bien des années, la sultane mit au monde un garçon. La veille de sa naissance, alors que la sultane faisait sa sieste, un vieillard à barbe blanche lui apparut en rêve et lui dit : « Tu auras un fils, il aura toutes les qualités attendues chez un prince. Il sera beau, intelligent, courageux, téméraire, mais lorsqu’il atteindra l’âge adulte il tombera si gravement malade que sa vie sera en danger et qu’il ne il sera guéri que si vous consentiriez un gros sacrifice. » Et il disparut laissant la pauvre femme ébranlée.

« Comment faire ? » se lamentait-elle, elle dont la joie provoquée par la naissance du prince commençait à s’émousser. « Comment faire pour aider mon fils ? » Les années passèrent. Le garçon grandissait en beauté, courage et témérité, comme l’avait prédit le vieillard.

Lorsqu’il fut en âge de prendre femme, son père demanda et obtint pour lui la main de la fille du sultan voisin. Le mariage devant être célébré à la fin de l’été après les moissons, tout le pays s’activait en vue des noces qui devaient être inoubliables, car le jeune prince était aimé et estimé de tous autant pour sa bonté et sa générosité que pour sa bravoure et son intelligence. La sultane voyant son fils en bonne santé oublia le rêve et avec lui ses craintes jusqu’au jour ou le prince qui revenait à travers champs vit une jeune fille qui avançait en titubant une cruche sur la tête. Elle fit encore quelques pas puis s’écroula. La cruche en tombant se cassa en plusieurs morceaux et l’eau se répandit sur le sol. Le prince se précipita et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit une éblouissante jeune fille aux longs cheveux d’un noir d’ébène éparpillés autour d’elle. Toute la beauté et toute la grâce étaient gravées sur ses traits et sa silhouette mais ses vêtements quoique propres étaient ceux d’une miséreuse. Le prince, émerveillé, la contempla longtemps puis se secoua comme s’il sortait d’un rêve. Il l’aida à se relever. En voyant sa cruche cassée elle éclata en sanglots.

« -Oh, ma cruche, ma belle cruche que mon père m’a ramenée . Que vais-je lui dire pour me justifier ? »

N’ayez crainte, lui dit le prince, des cruches semblables, il y en a plein les marchés.

Hélas, mon bon seigneur, hélas nous sommes pauvres et mon père, pour m’acheter cette cruche, s’est privé durant une semaine d’un remède qu’il prend lorsqu’il fabrique le charbon. Mon père, seigneur, est charbonnier, et c’est lui qui alimente tout le palais en charbon.

N’ayez crainte vous dis-je, demain à l’aube une cruche aussi belle vous attendra devant chez vous. »

Rassurée, elle partit. Le prince resta longtemps debout à l’endroit ou elle était tombée puis il partit à son tour. Il envoya sur le champ un domestique au marché, avec ordre d’acheter une cruche et de la déposer devant la maison du charbonnier.

Toute la journée, le prince fut obsédé par la vision de la jeune fille, et le soir il ne put fermer l’œil tant cette vision était vivace dans son esprit. Cet état de chose dura plusieurs jours, au point que le jeune homme en perdit le goût du sommeil et ne se restaurait que rarement. Sa situation était sans issue, car il ne voulait pas se marier avec la fille du sultan mais avec la fille du charbonnier. Au bout de quelques temps, le prince tomba gravement malade, ne trouvant aucune solution à son problème. Ses parents affolés firent venir tous les médecins du pays, mais aucun ne put déceler la nature de cette mystérieuse maladie. Il dépérissait à vue d’œil sous le regard impuissant de ceux-ci.

« -De quoi souffres-tu mon cher petit ? » lui demandaient-ils.

« -Le mal dont je suis atteint, nul ne peut le guérir à moins d’un sacrifice que je suis incapable de vous demander » répondit-il.

Ils eurent beau le questionner, il ne leur révéla absolument rien. La fille du charbonnier eut vent de cette maladie, car les serviteurs, étant très bavards, racontaient à qui voulait les entendre que le prince était possédé. Moyennant une pièce d’argent, elle pria une servante chargée de l’entretien de la chambre où il reposait de lui permettre de lui rendre visite au moment où il serait seul. Aussitôt qu’il la vit, il se sentit mieux et lui fit part de ses sentiments.

« -Oubliez-moi sire, oubliez-moi, je ne suis pas digne d’être votre femme car je suis de condition très modeste. Je suis moi-même très perturbée depuis que je vous ai vu mais hélas je me fais une raison.

« -Rendez-moi au moins visite, la pria le prince, en l’absence de mes parents ; j’en donnerai moi-même l’ordre à la servante. » Elle le lui promit et partit. Un jour, alors que la sultane somnolait près de la couche de son fils, le vieillard réapparut et lui dit : « Votre fils peut guérir à condition que vous acceptiez de lui donner la fille du charbonnier pour épouse. En bon fils, il ne veut pas vous faire de la peine mais votre peine sera beaucoup plus grande si vous refusez et qu’il mourra ». La sultane se réveilla en sursaut en psalmodiant le nom de Dieu et maudissant Satan. « La fille du charbonnier ? Mais qui est donc cette fille qui a rendu mon fils si malade ? Mérite-elle au moins un pareil sacrifice ? Dès demain j’irai la voir ».

Le lendemain, très tôt et sans rien dire à personne, elle se déguisa et partit vers la maison du charbonnier qui se trouvait à l’entrée de la forêt. En voyant la maison si vétuste, elle frissonna, se cacha derrière un arbre et attendit. Un moment après, une jeune fille belle comme le jour apparut sur le seuil. « Ah ! Je comprend pourquoi mon fils est si malade, dit-elle. Mais une telle alliance est impossible. Il faut qu’elle et ses parents quittent le pays ; alors l’envoûtement quittera le corps de mon fils. ». Toujours déguisée, elle se présenta à eux et leur dit : « La sultane, ma maîtresse m’envoie vous dire que son fils est tombé en léthargie depuis qu’il a vu votre fille. Vous comprenez aisément qu’il lui est impossible de vous demander sa main, alors elle vous demande de quitter le pays à moins que... à moins que votre fille ne tisse une étoffe de soie si légère et si belle qu’elle n’aura pas son pareil dans tout le royaume. Mais si l’étoffe n’est pas prête dans deux jours alors vous vous en irez ».Elle partit laissant la jeune fille et ses parents désemparés. Peu après, la jeune fille reçut la visite de la servante qui lui dit que son maître désirait la voir. Elle la suivit et raconta au prince tout ce qui venait d’arriver.

« -Va, lui dit le prince, va dans la forêt et raconte tout au grand mûrier.

Mais comment un arbre pourra-t-il m’aider ? lui dit-elle.

Va, répond le prince et fais-moi confiance. »

Arrivée devant le mûrier, elle se mit à pleurer à chaudes larmes. « Mon Dieu, mon Dieu comment vais-je m’en sortir ? Comment vais-je faire pour éviter l’exil à mes parents ? ». Alors le mûrier eût pitié d’elle ; il secoua très fort ses branches afin de réveiller tous les vers à soie qui s’y trouvaient et leur tint ces propos : « Je veux que vous vous mettiez tous à l’ouvrage et que vous tissiez très vite la plus belle étoffe qu’il m’ait été donné de voir, sinon je dessécherai toutes mes feuilles et vous n’aurez plus rien à manger ». Les vers à soie, apeurés, commencèrent à tisser, à tisser la plus belle et la plus arachnéenne étoffe qui pût exister. Ils travaillèrent tant et si bien qu’au bout de deux jours, la toile fût finie. Lorsque la sultane, toujours déguisée, la vit, elle blêmit et dit : « Tout ceci est fort bien mais ma maîtresse désire cette fois que vous récupériez le collier de perles qu’elle portait et qui s’est cassé l’an dernier près du bassin derrière le palais ».

Cette fois-ci, la jeune fille dit au prince qu’il lui était impossible de surmonter cette nouvelle épreuve.

« -La solution se trouve au seuil de ta maison, répondit-il ; va, que Dieu t’assiste et te vienne en aide. »

L’esprit ailleurs, elle marcha, marcha jusqu’à la maison de ses parents. Alors, du pied et sans le vouloir, elle foula une fourmilière. Sentant alors quelques fourmis sur sa jambe, elle s’agenouilla pour réparer les dégâts. Tout en s’excusant, elle leur fit part des raisons de son chagrin. La reine des fourmis ordonna alors à ses ouvrières de restituer les perles qui se trouvaient au fond de la fourmilière. Les perles retrouvées, la sultane n’ayant plus aucune excuse accepta que son fils épouse l’humble fille. Les noces prévues pour la fille du sultan furent célébrées en grandes pompes en l’honneur de la fille du charbonnier.

Et le prince, guéri et heureux, vécut très longtemps avec celle qui lui était destinée depuis sa naissance.
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