Adjemiane Ibr Ishaa

Étranger Nombre de messages : 70 Date d'inscription : 15/04/2009

Nom: Adjemiane Ibr Ishaa
Race: Kheijan
Classe: Laronne
Âge: 19 années
Sexe: Féminin

Description physique : ( Bientôt )

Chapitre Premier.

Il y a plus important que vouloir, il y a pouvoir.

Et encore, elle croyait que se fut la journée. La journée où enfin, elle serait reconnue comme une femme, une fleur qui venait de montrer ses pétales au soleil, qui serait enfin prête à quitter le logis familial, pour aborder la quête de toute femme. Confiante, bien que sa fille n’ait que la décade, la maternelle du domaine laissait entendre à sa perle, son joyau, qu’il était temps d'y laisse voir à la grande clarté, que le clan Ishaa avait pour femmes, l'excellence.

Il fut dit que sa volonté ainsi que sa détermination eurent été si tant haut, que pas même la plus douée des femmes, n’aurait eut l’audace de prétendre en faire autant. Seulement … Un facteur jouait contre elle, l’âge. Car il était bien évident, sous-entendu, que l’âge de la femme n’irait pas pour attirer pitié sur ses faits et gestes, si tant avaient-ils à être mal exécutés. Un thé trop chaud, une tasse servie à l’ordre inverse, quelques biscuits échappés au sol … De petites et communes erreurs de débutante, bien qu’exécutées avec tant de bonnes intentions … Mais voyant bien que la petite n’était pas prête à recevoir sur ses frêles et chétives épaules, l’immense poids que réservait l’image des Ishaa à préservée, le Vizir, Khazar de son prénom, vint quémander un peu de temps pour papoter avec le père de la délicate et jeune femme, son frère, en l’occurrence.

Elle a bonne foi, trrès bonne foi, pourr son âge. Ta femme l’a bien éduquée, visiblement. Seulement ..
Je crrois qu’elle n’a pas suffisament eu d’expérriences antérrieurres pourr serrvirr les hommes qui, en la Sainte et Glorrieuse Najarr’him, viennent se rreposer aprrès une jourrrnée de labeurr, bien que le vizir pensait sans doute d’avantage à l’image qu’elle jetait à son nom, puisqu’icelle en était parente.

Puis, vint le temps ou le minois de celle qui croyait bien faire, malgré ses bévues, nombreuses en quantité mais piètre en qualité, où ce dernier s’affaissait pour n’en laisser que l’épave d’une jeune femme qui cherchait tant à rendre gloire au nom à laquelle à la naissance, elle fut rattachée. Le trio, s’approchant lentement du campement juxtaposant Najar’him, se donnèrent sincères salutations pour la dernière fois.

Ma fille adorrée, tu es parrtie grraine et tu rreviendrras fleurr, tant cette expérrience t’aurra apprit. N’oublie pas auquel des noms tu te rrataches et fait-en une ligne de conduite, fait-en ta rraison de vivrre.

Puis eux deux, observèrent quitter leur fille, pour une vie nomade qui, ils l’espéraient, lui offrirait plus d’expérience qu’outre-mesure.

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Chapitre second

Ce qui brille ne peut qu’à ton tour, te faire scintiller.

À bras grands ouverts, sourire au visage, les femmes du campement l’accueillirent chaudement. Il était rare, que femmes du Khandraas soient dotées du courage nécessaire pour vouloir se jeter dans le cruel jeu des nomades. Parfois une journée, parfois des semaines, le petit groupe de caravane allait et venait, là où le vent de l’aride désert les menèrent, là où le vent fuyait. Il était l’une des leurs, qui fût nommée à titre de « marraine », afin d’épauler et d’y expliquer les nouvelles doctrines, les manières de vivre et les us des nomades. Flaridah, de son prénom, épaulait la jeune femme comme possible, car entendons-nous, bien que l’accueil fût chaleureux en femmes, en sœurs, les hommes, eux, restaient de marbre, le regard s’en faisant toujours aussi cruel, comme s’ils voyaient en elle une autre femme parmi tant d’autres.

Ici, jelaad, ne te fie pas à leurr durr rregarrd, c’est simplement qu’au fil des années, ils ont su se munirr d’une carrapace, à forrce de toujourrs prroteger le campement. Tu sais, leurr vie n’est pas plus agrréable, c’est pourr ce, que je te montrrerrai comment les rrendrres heurrreux, et ce, dans tous ce qu’une femme se doit d’exceller.

Montrre-moi déjà ce que tu sais fairre, va serrvirr cet homme, d’un simple verre d’eau, il rrevient du pelletage, l’une de nos carravane s’est malheurrreusement enfouie en une poche d’airr cachée sous les dunes.

Puis, à peine âgée de dix ans, vêtue de nombreuses étoffes, en un mélange sombre et carmin, de sorte à y faire contraste avec ses cheveux brun, tirant sur l’ébène, elle apportait un verre d’eau vers un des hommes qui à la table, avait les yeux clos.

Tient, boit, l’eau est frraiche et c’est bon pourr la gorrge et les forrces, disait-elle, d’une voix témoignant là de toute l’innocence de la jeunesse, mais aussi, de ses bonnes intentions face aux hommes qui déjà, en son esprit, militaient pour le bien être de leurs vies.

Et ce ne fut pas d’un verre d’eau apporté par une jeune fille qui mettait l’homme en tous ses états, mais bien le regard sincère et honnête, de ses prunelles de jades, qui le fixait avec bienveillance et affection, attention. Cependant, l’homme n’en dit pas mot. Mais sa pesante patte, sa main de travailleur forcené plongeait en son sac, en sortant une petite boite poussiéreuse qu’il venait, en un souffle, nettoyer pour en offrir son contenue à la petite Adjemiane. Plusieurs grands anneaux qui s’entrecroisaient, un triple bracelet doré, scintillant.

Porrte-le avec fierrté, parrfois, il ne sagit pas tant de serrvirr l’homme, mais d’y montrrer à quel point l’acte n’est pas fait par purre obligation, mais bien parr bonne intention, qui est imporrtant. Adjemiane, fahij pourr ce verre, va rrejoindrre ta tutrrice et demande lui de t’offrrir à manger, j’ai rramener de la viande en bonne quantité.

Et au final, la fillette, surexcitée, frottait son nouveau bijou, avec tant d’énergie, qu’elle s’en ferait promesse, que pour y montrer ses bonnes attentions face aux hommes, elle en serait couverte, de la tête aux pieds.

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Spoiler:

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» [Missive] Au Vizir Kharar Ibn Ishaa
» Demande de réintégration [Missive au Vizir Khazar Ibn Ishaa]