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 [BG] Reihana Al-Kurd

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AuteurMessage
Sharra Taajd
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Sharra Taajd


Nombre de messages : 68
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Date d'inscription : 14/03/2009

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MessageSujet: [BG] Reihana Al-Kurd   [BG] Reihana Al-Kurd I_icon_minitimeDim 15 Mar - 9:14

Nom: Reihana AL-KURD
Race: Kheijan
Classe: Saltimbanque
Âge: 18 années
Sexe: Féminin
Autres:

Courte description:
Reihana a de grands yeux couleur ambre clair. Elle est petite et pourtant possède de belles formes, bien définies. Elle ne peut guère se plaindre de son physique, mis à part sa poitrine qui est assez conséquente et qui est la première chose qui se remarque chez elle. Ensuite, on capte simplement les traits de son visage, semblables à quelques arabesques sculptées dans le sable dont la couleur est similaire à celle de sa peau, un peu miel. Ses cheveux sont longs et raides, de couleur chocolat ; épaisse masse capillaire qui la protège parfaitement du Soleil.

Qualités: Courageuse, Artiste, Polyvalente, Passionnée.

Défauts: Fausse, Princesse, Méfiante, Belliqueuse

Histoire:

Je me nomme Reihana Al-Kurd. Il y a peu de cela, j’ai débarquée à Najar’Him. Retenez simplement que les âmes errantes ne sont pas perdues ; Voici mon histoire.

La Famille Al-Kurd règne sur une Oasis conséquente au fin fond du désert. On dit de cette Oasis que c’est la dernière, la plus reculée et également la plus productive, forte de plusieurs centaines d’habitants et point de passage de nombreuses caravanes. C’est une Cité-Jardin, petite, recluse, du nom de Yanbu. On dit d’elle qu’elle existait bien avant la fondation de Najar’Him, mais les Al-Kurd qui la dirigent actuellement sont bels et bien des Kheijans, parmi les tous premiers et fidèles du premier Cheikh, noble famille, furent envoyés avec bien d’autres familles à travers le désert dans une optique de colonisation. Il était question de prendre les diverses Oasis pour asseoir le pouvoir économique de Najar’Him dans tout le désert. Les grandes Oasis devinrent rapidement des bastions du Cheikh, dirigées par de puissante famille.

Mon père se nomme Abdul Rahman Al-Kurd, le troisième du nom, et reste un véritable tyran dans sa petite île de fécondité. Fort de son autorité, il approvisionne comme les autres oasis Najar’Him, des productions annuelles ayant ainsi un gain considérable et appauvrissant les plus pauvres ouvriers agricoles de Yanbu. Il y avait une élite à Yanbu qui était une microsociété, avec une petite milice ; gare donc aux bandits des grands chemins de dunes. Il eut de nombreuses maîtresses, possédant un véritable harem plein de favorites, mais ne fut marié qu’à une seule femme, l’officielle qu’il aimât de tout son cœur de tyran. C’était une princesse nomade, une véritable, qu’il kidnappa lors de quelques conflits alentours. Elle venait d’une des tribus les plus anciennes et les plus mystérieuses du désert. Forte de sa beauté et de sa jeunesse, elle s’appelait Ruqya. D’elle, il n’eût qu’un garçon, le dernier né. Les premières n’étaient que des filles : Sihem, Asmae et moi, Reihana. Toutes les autres ne furent que bâtardes et finirent vendues en tant qu’esclaves. Moi, j’eus plus de chance, car bien que fille légitime, Abdul Rahman n’avait que faire de trois filles, les dot étaient chères. Etant la dernière, je fus la sacrifiée. Je ne sus d’ailleurs si ma mère pleura, je savais simplement d’elle, qu’elle était attachée à ses enfants, mais soumise à son mari.

Ainsi, dès l’âge de mes deux ans, je fus donnée à la tribu de ma mère et j’eus le privilège de garder mon nom Al-Kurd, car ce sang coulait officiellement dans mes veines. La majorité de la famille de ma mère était morte, et c’était une autre famille qui dirigeait la tribu, je fus donc abandonnée à une vieille matrone, toute ridée et qui durant ma vie ne paraissait par vouloir mourir malgré son âge ô combien avancé. Je fus bien traitée, comme une princesse si l’on put dire cela, mais j’étais mise à l’écart des autres enfants qui n’avaient pas le droit de m’approcher. Les meilleurs sages m’enseignaient et on me nourrissaient bien. On m’apprit la danse dès mon plus jeune, la cuisine raffinée, le service du thé. Dans mon enfance, j’eus à subir les tâches ménagères, je restais une femme, mais on était plus tolérant avec moi. Chaque jour, alors que je grandissais, devenant femme, on m’offrait des bijoux, des tissus précieux, de moins en moins j’eus à faire travailler mes mains. Parfois, on m’appelait à danser et chanter en l’honneur du désert : la seule divinité que cette tribu nomade vénérait.

Je n’appris donc rien de la fraternité, j’étais élevée dans la solitude, offerte en spectacle durant les fêtes, mais personne n’avait le droit de me toucher. En marchant à travers la caravane, j’entendais les hommes chuchoter à mon passage et les femmes médire. On m’appelait simplement Reihana, ce qui faisait de moi, une jeune fille comme les autres. La matrone qui était sensée être ma matrone était la plus stricte d’entre toutes, bien que contrairement aux autres femmes, je n’avais pas le droit d’être voilée, ni même de porter des sandales. Mes pieds devaient fusionner avec le sable tantôt glacial de la nuit, tantôt brûlant du jour. Le soleil devait noircir ma peau et blondir mes cheveux, en plus d’aveugler mes prunelles, mais rien n’y fit. Je gardais la peau d’un miel pâle hérité de ma mère et ses cheveux d’une belle couleur chocolat. Vers mon quinzième été, ma poitrine se développa énormément, au point d’en être grandement honteuse. La vieille matrone était bien évidemment gênée par cet atout physique et tentait de le cacher en le serrant derrière un corset de bandages qui m’étouffait, mais ce fut purement inutile.

Il ne m’arriva rien d’exceptionnel, mis à part que je cultivais une certaine amertume et rancœur au fond de moi. Je rêvais d’aventure, dont celle d’aller retrouver Yanbu, et de me venger de mon père, de ce que j’entendais sur lui : ces dernières exactions ignobles contre les pauvres populations. Ce n’était pas un élan de justicière qui me prenait, il me fallait simplement une raison pour détruire cet homme. Il me fallait une raison pour vivre : le tuer, prendre sa place. Car ici, chez les nomades je n’étais qu’un reflet de beauté et d’art, je ne vivais pour rien sinon pour les yeux. Et plus je devenais amère, plus je devenais fausse et je m’isolais du monde. Le désert était mon univers, j’en connaissais quelques recoins satisfaisants. Et puis, le premier jour de mes dix-huit ans, l’aventure dont j’avais toujours rêvée commença.

J’avais voulu sortir de ma tente ce matin-là, et deux hommes m’en avaient empêché avec un simple « reste dedans. » bien brutal. Étonnée, j’obéis, plus curieuse que soumise et, ne m’inquiétant pas trop, je commençais à me parfumer et à me toiletter. J’étais calme alors qu’au fond de moi je savais qu’aujourd’hui je partais ou bien je mourrais. Et j’aimais trop la vie. Instinctivement j’avais pris cette dague que la matrone cachait toujours sous son coussin. La glissant sous les voiles de ma robe, je retentais une sortie et cette fois-ci je fus empoignée par les gardes, chacun avait fermement un de mes bras nu et je fus traînée ainsi loin du camp. Là-bas, je veux dire loin du camps, une grande partie de la tribu était rassemblée. Tous criaient et chantaient en dansant ; parfois c’était des cris de lamentations, d’autres des champs de joie. Je fus jetée au centre de ce grand rassemblement et la matrone s’approcha de moi. Elle avait sa parure des grands jours et souriait édentée. Dire que j’étais calme serait mentir, à présent, je tremblais d’effroi.

Mes deux gardiens avaient pris des outils pour creuser et s’attelaient à la tâche et il fallait être bête pour ne pas comprendre qu’ils creusaient un tombeau : le mien. C’était ainsi une vieille tradition que j’apprenais en ce jour. Chaque génération, donc tous les dix huit années, une jeune vierge était sacrifiée au désert. On entendait par là : blessée mortellement puis enterrée vivante, agonisant sous le sable brûlant. Et cette vierge devait être de sang noble, et ce grâce à mon père - une raison de plus de le détester, être instruite, belle et talentueuse : d’où mon éducation de princesse; Elle ne devait manqué de rien car il fallait le meilleur pour le désert. Elle ne devait être attachée à rien : d’où ma solitude. Bref, aujourd’hui, ma vie prenant un sens et de loin, le plus mauvaise. Déjà, on jetait dans le trou mais affaires, mes bijoux et mes robes. J’étais toujours à terre, écoutant la prière précédant le rituel et je décidais enfin, à sauver ma peau.

Les nomades de cette tribu n’étaient pas de fervents combattants, ils avaient survécu grâce à leur mystère et à leur grande connaissance du désert. Ainsi, je pus fuir en courant vite et en les prenant par surprise. Quelque chose en moi avait foiré, je n’étais sûrement pas assez soumise comme les précédentes malheureuse qui n’eurent pas assez de goût à la vie pour fuir. Moi, j’avais tenté, le tout pour le tout, je m’étais relevée et j’avais couru tellement vite, mais surtout tellement loin. Sans rien d’autre que moi-même. Au cours de ma fuite, première étape de mon périple, je croisai plusieurs gentes différentes. Et apprit ainsi que mon seul espoir était Najar’Him, que je regagnais après un voyage éprouvant.
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