[BG] Zafiri Orar

Fiche :

Nom : Zafiri Orar
Race : Kheijan
Classe : Assassin
Âge : 25 ans
Poids : 192 livres
Taille : 6,0 pieds


Description :

Zafiri Orar est un jeune homme Kheijan ayant une bonne corpulence. Il a de longs cheveux noirs de jais attachés au sommet de sa tête et des yeux tout aussi foncés. Lui donnant l’impression d’invoquer une image de la jeunesse Kheijane. Pour des raisons de valeurs et d’importance, il porte le kieffeh. Dû au climat instable du désert, il porte de longues toges aux couleurs de l’or et du sable. Il laisse à l’air libre, ses yeux, afin de symboliser culture et adaptation face à un climat désertique. C’est pourquoi il porte, la plupart du temps, des vêtements larges. Témoignant aussi une fonction artisanale de la cité Kheijan, Najar'Him.

Qualités :

Discipliné : Pour le moment, il n’est qu’un sans clan, mais il aspire à devenir un pacha le plus tôt possible. A ses yeux, il est d’une importance capitale de suivre les commandements du code d’honneur Kheijan. De cela, il prie Sehk et mène une vie juste et stricte face aux valeurs et la religion. Il se comportera tel qu’un Kheijan le devrait.

Calme : Une des grandes qualités de Zafiri Orar est de garder son sang-froid face à l’adversité, soit aux insultes et aux bavures des autres races peuplant Teilia. Il a le pouvoir de rester paisible et calme dans des situations que d’autres ne sauraient tolérés. Orar est une personne qui aime être prévoyant et sait prévoir le meilleur comme le pire. Il saura répondre aux attaques de l’adversaire de la bonne manière.

Marchand : Le premier but qu’il vise est marchandé pour faire un maximum de profit. Il est expérimenté et doué pour le commerce. Il comprend qu’il doit prendre part à certaines expéditions. La qualité de la rhétorique lui vaut maintes paroles sur l’importance du prix. Il peut se montrer impitoyable envers un client qui a entrepris de mauvaises relations avec lui.

Voyageur : Zafiri est un Kheijan qui adore voyager par nécessité. Cela lui permet d’entretenir des relations avec différents peuples tels les Nargoliths et les Kardars. Ce qui lui permet de penser que le voyage est une de ses qualités, car il en trouve richesse et abondance.


Défauts :

Crainte de l'ésotérisme : Le fait que la magie est strictement réservée aux vizirs, lui prévaut un titre de rareté, ce qui le pousse à la craindre qu’a la détesté. En aucun point, il ne cherchera à la comprendre, préférant le maniement de ses armes.

Orgueilleux : Ce Kheijan a une très haute estime de lui-même et au peuple à lequel il appartient. Il voue un amour propre à sa propre estime de lui-même et aux Kheijans. C’est pourquoi la spécialisation dans un domaine lui est très chère à ses idéaux.

Solitaire : Son destin tout comme la persévérance qui lui voue lui valent un mode de vie dit plus solitaire. Il préfère être seul pour des raisons de travail et non sociales. Orar peut être perçu comme un être de solitude par sa façon de vivre Kheijan. Cela lui permet d’avoir un esprit paisible et sans inquiétude.

Élitiste : Zafiri Orar est un Kheijan qui croit en la supériorité de son peuple sur les autres. Ce qui le pousse à sous-estimer ses ennemis. Il acceptera difficilement la défaite face à une autre race. C’est pourquoi il tâchera d’être le meilleur de son domaine. Il se croit meilleur et plus intelligent que n’importe quel autre homme Ce qui peut le pousser à développer une méfiance envers ses alliés.


Histoire :

Premier chapitre

La couleur au lointain horizon pris forme au moment où le Dieu soleil se leva. Les dunes du Khandraas apparurent après une nuit trop sombre et froide du désert. Une nuit toute spéciale chez les Orar, car un nouveau garçon était né par l’union de Kheijans marchands. Son père, Mahadar était un alchimiste réputé et reconnu parmi Teilia. Ce nouveau-né allait être élevé par sa mère pour les dix prochaines années, jusqu'à qu’il soit digne de pouvoir rencontrer un être aussi fort que son père pouvait l’être. Cette façon d’élever était si propre à un peuple qui se croyait plus fort que les autres. C’est à l’âge de dix ans que le fils Zafiri fut prêt à rencontrer son destin par le rite du passage. Mahadar amena son fils dans le désert pour le laisser seul, voir le perdre. Seuls les forts pouvaient en sortir vivants. C’était l’épreuve ultime pour un jeune de son âge. Ces jours ont été d’une difficulté insoluble pour Zafiri Orar. Ce supplice ne serait être toléré sans même de dévotion acharnée. Il du faire preuves de plusieurs aptitudes essentielles pour survivre.

- O Roi Soleil, montre moi la voie de cette épreuve dit Zafiri
- Je dois me montrer fort tel que les autres de mon sang. Je dois m’aguerrir sur moi-même pour survivre tout en vous priant.

Ce furent les premiers réflexes du nouveau Kheijan, lorsqu’il se crut perdu dans les vastes étendues du Khandraas. Sans pain, ni même sans eau. Il fit preuve de supériorité dans l’accomplissement du rite du passage. Les premières journées parurent une éternité. Zafiri tentait beaucoup plus de survivre que d’avancer. La teinte de sa peau en fut particulièrement affectée par sa pigmentation. Zafiri souffrit de ces journées trop longues à marcher à l’exposition du soleil, lui démontrant puissance et chaleur. Il passa maintes journées à tenter de trouver chemin menant vers les terres civilisées du Roi Soleil. Jusqu’au jour où il crut trouver la bonne. Il se disait que maintenant, il pouvait se compter parmi ceux recherchés par le Cheikh, par le fait de pouvoir porter un nom et d’avoir accompli une étape Kheijan. Ce Orar appartenait à une race qui s’était fondée par elle-même et de cela, ils devaient tous se montrer supérieurs face aux autres. C’était de cette pensée que ses parents avaient réussi. Puis, vint le jour tant attendu et recherché dans les pensées du jeune mis à l’épreuve. Cela signifiait à ses yeux plusieurs choses que tous les Kheijans pouvaient comprendre, car tous devaient passer vers là. L’amertume épreuve allait prendre fin. Il était de retour dans sa Cité Soleil de Najar’Him et loin des vastes étendues désertiques du Khandraas. Là-bas, il fut accueilli en héros après cette interminable épreuve qui avait duré plus de vingt levers de soleil.


- Je suis heureux de te voir et pouvoir t’appeler ainsi Zafiri Orar dit pour la toute première fois Mahadar. Désormais, richesse et prospérité t’attendent parmi les tiens.

- Ne t’inquiète, je ne t’abandonnerai plus jamais de cette façon. La fraternité est un élément d’une grande importance chez les nôtres. Tu dois forcement te demander ce qui t’attend une fois le rite du passage accompli.

Il continua

- Tu apprendras le tir à l’arc étant donné ton agilité. Il y pas si longtemps, Najar’Him abritait une panoplie de criminels, tu ne tarderas pas à trouver quelques confrères pour t’exercer au tir à l’arc, soit en sur. De plus, le commerce n’a jamais été aussi bon depuis que notre cher Cheikh est au pouvoir et aidé par notre Roi Soleil, Al’Sithah.

- Notre cité soleil est désormais une ville protégée par des lois et des soldats de sang émérite répondais-je à l’alchimiste.

- Certes, le Cheikh a joué un rôle important dans l’édification de notre société actuelle. C’est pourquoi il a édifié les deux clans de notre peuple. Les Pachas et les Vizirs, regroupant l’élite des Kheijans. Sans eux, notre ville ne serait jamais aussi prospère. Les pièces d’or ne seraient pas tant entassés dans les coffres de Najar’Him dit père.

- Elle passe aussi par d’autres choses. Mais la chimie nous offre une richesse que d’autres disciplines ne peuvent atteindre. C’est pourquoi je te montrerai mon savoir Zafiri. Mais pour l’instant tu dois encore grandir et apprendre à combattre tel un pacha. Tu dois aussi savoir te défendre pour mieux éliminer ceux qui te montreront adversité telle qu’elle soit démontrée, bref dans toutes ses formes.


- Vous avez raison père, mais pour l’instant je suis très fatigué et je voudrais prendre du repos dans notre grande maison.

Alors, ce fut après le rite du passage que Zafiri Orar prit son nom et comprit qu’il allait devenir un alchimiste de métier. Comme tous les autres, il rêvait de devenir fier guerrier, pour cela, l’arc allait l’amener à sa fortune et propre gloire. La route qu’il avait choisie allait certainement, un jour ou l’autre, l’amener au combat.

Deuxième Chapitre

Les années passèrent comme Elehl’Azirs et Zafiri trouva réponse par explication naturelle de certains phénomènes par la chimie. Il pensa fortement que par les potions, il pouvait donner force et victoire aux armées Kheijans sur n'importe quelles autres races. De plus, par son savoir, il se crut pendant de maintes années plus fort que les autres, pour certaines raisons, tels que le fait qu’il soit élevé sans frère ni sans sœur et d’avoir réussi la première initiation à la vie des Kheijans ou le rite du passage. Jusqu’au jour où il vit pour la première fois la magie. Ce phénomène surnaturel le dépassait et trouvait cet acte blasphématoire au plus haut degré. Il en devient rapidement croyant vis-à-vis le Cheikh. Comme tous les Kheijans, les Orars sont superstitieux et instables face à certains phénomènes. Lui seul et le grand vizir peuvent impressionner Zafiri par la magie. Il peut en être sérieusement outré par l’utilisation de celle-ci. Voir utiliser la violence à l’arrogance.

Son père tatoué s’avança et lui parla sur le ton qu’un pacha le ferait en compagnie d’un Elehl’Azirs.

- Viens Zafiri, tes compétences et ton savoir de la chimie ne cessent de s’améliorer jour après jour. Je dois te raconter une histoire. Écoute moi bien, car il faut en tirer morale sur la vie en laquelle nous avons choisi de croire.

Il y a déjà plus de mille lunes passées, je pris l’initiative d’amener à bonne route une caravane pour Citria. À mi-chemin je du m’arrêter à une oasis et c’est à cet endroit précis que je rencontrai par surprise un être doué de magie. Il me démontra qu’il compris par gestes et paroles phénomènes à laquelle j’avais trouvé réponses par équation naturelle. Je conclus très vite que c’était un hérétique et doué de geste blasphématoire. Je ne tardai nullement à lui encocher quelques flèches, suivi d’un lancement de potions explosives. Il ne fit pas les cent pas qu’il tomba, le corps troué de flèches et brûlé par les flammes. Je continuai l’excursion en pensant que l’alchimie nous avait donné raison de tuer cet homme qui avait dans les faits la faiblesse de recréer d’une manière magique ce que nous avons mis tant d’effort à mettre sur le marché. Nos valeurs nous donnèrent raisons.

- Tu es maintenant mature Zafiri Orar et tu possèdes les compétences pour devenir embouteilleur. Ne t’inquiète pas, tu es encore jeune, ton tour viendra et tu deviendras alchimiste.

C’est à ce moment que je compris que je fus prêt pour assumer un rôle d’un Kheijan discipliné. Ma nature polygame me donne donc raison de jouer mon rôle tel qu’il est. Tel que cela implique en tant que conséquences.

- Je serai à la hauteur de vos attentes et de votre apprentissage si précieux aux yeux de notre peuple uni et civilisé. L’or et la force seront les principales choses que je rechercherai. Notre précieux Dieu Soleil sera toujours vénéré dans mes actes, gestes et parole. Tandis que le Cheikh sera là pour nous rappeler discipline et philosophie. La force de mon arc sera toujours sienne.

Dernier Chapitre :

Puis vint le jour où les Orar partirent en caravane pour acheminer une cargaison de potion vers un client d’une autre cité. Ils étaient seulement deux hommes pour un convoi rempli de marchandise. Les deux Kheijans devaient faire le voyage au plus vite sans être interceptés, croyant connaître assez bien le désert par le rite du passage pour ne pas être plus nombreux. Après de nombreuses heures de marche, ils s’arrêtèrent à une oasis pour se rafraîchir. C’est à ce moment même qu’ils furent pris d’assaut par des créatures du désert. Trois scorpions géantes apparurent sur le flanc droit de Mahadar, laissant le temps d’une seule lancé de flèche.

- Vise la tête cria, Zafiri à son père

Les deux tirent atteignirent leur cible et deux monstres du désert, avide de proies, tomba raide morte dans le Khandraas. Le dernier scorpion vivant continua l’attaque, il s’approcha de Mahadar pour le piquer d’un venin. Il tenta de parer cette tentative, mais ce fut trop tard. La charge atteigna le plus vieux Kheijan. Un cri se fit entendre à la ronde. Finalement, une dernière flèche transperça le scorpion du Khandraas à l’abdomen. Mahadar était mal en point, en voir la gravité de sa blessure.

- Ca va aller lui demanda-je
- Je crois que je vais y rester fils. Emporté par du poison en route pour une cargaison, fruit de notre savoir. Qu’Al’Sithah et Sekh me protègent.

Ont été les dernières paroles de mon père Mahadar Orar. Il est mort dans mes bras entourés des corps gisants et inertes des trois scorpions du désert. J’ai cru qu’il voulut m’enseigner le chemin de notre peuple. Nous devions passer ensemble sur les épreuves de ce monde. C’est ce que nous fûmes par le chemin des valeurs Kheijans. Je perçus la mort de mon père par une épreuve de Sehk.

- C’est par la souffrance de la mort que je vaincrai ceux qui croiseront mes rêves pria Zafiri.

C’est ainsi que la vie continua au gré des années pour cet homme de Najar’him. Du moment que son père s’était effondré sur le sol, le cours de sa vie s’était radicalement changé. Zafiri était devenu un être doué d’une croyance divine envers le Roi-Soleil. Par le fait même, il devint méfiant à l’égard de l’étranger. Ses frères Kheijans prirent une place en lui pour sa propre survie et celle de l’élitisme qu’appartenait son peuple du Khandraas. En raison des évènements passés, la manière dont ce jeune Orar perçut la vie fut toute différente à quoi, il était dû à sa naissance. Son père, Mahadar, lui avait promis une vie d’alchimiste et de guerrier, tandis que désormais, une vie d’homicide lui était sombrement apparue comme sa réalité de tous les jours.

On lui avait déjà dit que si on tuait un homme, on était un assassin. Si on tuait des millions d'hommes, on était un conquérant et si on les tuait tous, on devenait un dieu de guerre.

Sa vie en sera totalement bouleversée, mais finalement cela apparut à ses yeux, au fil du temps, comme une certitude de la vie. Il était normal pour lui, de gagner sa vie comme on pouvait bien le faire dans l’ordre des choses. Une confiance s’instaura avec ses Jelaads, il trouva en eux un lien fraternel dont ils avaient tous besoin pour s’épauler lors des batailles et des guerres. Au même besoin que la prière du Al’Sitah pour que la Noriasham soit effectuée de la manière la plus noble et guerrière possible et que le Soleil en leur en soit témoin.

Inversement à son immoralité, Zafiri Orar était un homme de principe, fort de ces coutumes du désert. Malgré une période d’incertitude, suivant la perte de son père. Ce Kheijan s’avéra un homme discipliné, capable de surmonter n’importe qu’elle défi qu’on pouvait lui proposer. Sa volonté de persister en tant qu’homme du désert persista sur toutes les facettes de ses sens développés.

Ses prières continuèrent à se faire entendre dans sa spiritualité qu’il accordait aux coutumes Kheijanes.

O Vous, les êtres qui peuplent le Khandraas ! Vous, Génies, Hommes, Vizirs et Pachas ! Sachez que le Roi-Soleil est le Résurrecteur. Il est le Seigneur des êtres, il est le Seigneur qui est l’existence absolue, excluant ainsi toute détermination existentielle, car il les transcende toutes. Il ouvre la porte de sa miséricorde, et par la lumière de sa connaissance il fait que tout être soit voyant, entendant, parlant et vivant pour l’éternité.